dimanche 7 octobre 2012

Le Sénégal, première impression.


Alors ça y est! J’y suis! J’ai enfin mis les pieds en Afrique, après autant de temps à en parler, à y penser, à y rêver. Autant je m’émerveille devant milles choses auxquelles je ne comprends absolument rien, autant je m’impatiente de certaines autres qui me fatiguent. Le choc culturel qui disent hein?

Alors voilà. Premier regard de l’avion sur l’Afrique (je sais, c’est une aberration de généraliser mon regard sur Dakar à tout l’Afrique, mais pour l’instant, dans mon état de fillette de 5 ans face à cette nouvelle culture, je n’arrive pas encore à distinguer les différences, alors oui, pour moi le Sénégal, encore… Dakar, est pour moi l’Afrique) alors je disais que mon premier regard, à partir de l’avion, a été braqué sur un terrain en sable où une trentaine d’enfants Africains (ok… Sénégalais) jouaient au soccer avec des poteaux faisant office de buts sans filet à une cinquantaine de mètre de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Dakar. Wow, simplement un grand sourire! L’Afrique, des enfants qui jouent avec presque rien, d’une simplicité magnifique. Puis, la porte de l’avion s’est ouverte et ça a été la chaleur et l’humidité. Et bon… je suis à Dakar, alors je ne devrais même pas m’en plaindre… parce que sur le bord de l’océan, le climat est beaucoup plus tempéré qu’à bien d’autres endroits.

Puis les bagages de 2 copains perdus et l’attente de trouver quelqu’un à qui se renseigner et puis de lui expliquer la situation et puis Caroline qui se fait offrir son premier numéro de téléphone par un gars de la sécurité… (ho oui, premier! ;) et puis la sortie et les gens qui volent les charriots de bagage des filles pour les transporter pour eux. Bien contente d’avoir mis ma guitare sur mon dos et d’avoir traîné ma valise à roulette dans ma main… Plus difficile à se le faire prendre!

Puis vient la balade en taxi… ok gros luxe, on est transporté par des 4x4 d’une organisation d’aide aux canadiens qui font de la coopération. Mais, c’est sécure et on n’a pas à se creuser la tête pour se demander où on va! On se fait déposer au Centre l’Abri, un centre géré par des sœurs (religieuses) catholiques qui s’occupent d’enfants handicapés, les logent et leur font l’école pendant l’année scolaire, qui offre également des chambres pour accueillir quelques locataires dans une petite bâtisse derrière. On y est en sécurité et bien accueillit.

Dans les jours suivant l’arrivée, c’est l’installation. Tout de suite, on tombe en mode ralentit. On fait les choses tranquillement (pour un cadre de référence occidental, mais encore trop rapide pour le rythme africain), on découvre les environs, on s’y perd un peu, on essai de dealer qques trucs à acheter, on trouve des cellulaires (et oui, j’ai maintenant mon premier cell! Hi hi! Certains diront : ENFIN!!!!!!), on va au marché, on profite de la plage à côté où on se fait harceler par tous les vendeurs de cossins et le groupe de musique au complet qui vient jouer directement devant nous et prend bien soin de cruser chacune des filles du groupe. Faut dire que 6 filles blanches en bikini sur une plage à Dakar, laisse-moi te dire que ça ne passe pas inaperçu!)…. mais bon!

On s’est fait un ami au centre l’Abri : George, qui nous a invité à sa remise de diplôme! Cérémonie fort intéressante où on reconnaît bien l’importance qu’ils accordent aux protocoles, aux discours, aux remerciements aux parents (hiérarchie), alors que tout le monde meure de chaud dans la petite salle sans trop de ventilation et qu’on y est une cinquantaine de personne. Lors de la cérémonie, c’est George qui a le plus d’accompagnateur : ses 2 nièces, 2 sœurs et 4 enfants du centre et 5 canadiens. C’est fou comme les Sénégalais sont accueillants! Tous nous saluent et nous remercient d’être à la cérémonie. Puis après, c’est le goûter. On nous sert de délicieux plats typiques du Sénégal pour fêter la fin des études dans une autre salle encore plus entassée, mais on prend tout de même le temps de trouver une place, une chaise pour chacun.

Mais bref, voilà en gros ce qui se passe ici. On commencera à travailler lundi… Inshala (Si dieu le veux!) héhé! Je commence à m’adapter! En gros, si tout se passe comme prévu, on devrait commencer lundi, mais bon… attendons de voir! Pour l’instant au centre, je dois aller m’asseoir sur une roche près de l’entrée du centre (genre de cours clôturée avec plusieurs bâtiment) pour avoir accès à internet. Le hic c’est que ma batterie d’ordi se vide ultra rapidement et se recharge ultra lentement… mais bon, je vais essayer de trouver une solution à tout ça pour vous donner des nouvelles plus souvent! Sinon, on se crée tranquillement une petite communauté avec les gens du groupe, on fait bien des choses ensemble! Bref, un groupe de plusieurs personnes bien différentes, mais qui a un potentiel de se compléter de façon incroyable! Et chacun y met du sien pour que tout fonctionne bien! J

Prenez soin de vous! Et appréciez le froid et les légumes frais pour nous! ;) (Tout se qu’on mange ici est gras!)

-xxx-

2 commentaires:

  1. C'est super de te lire soeurette! L'expression Inshala semble bien résumer l'état d'esprit des sénégalais! ;) héhé, ça me rappelle des souvenirs! J'ai hâte de voir des photos!

    Je profite bien du froid qui commence à s'installer pour de vrai ici!

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